Vivre les mains ouvertes… la suite

Vivre les mains ouvertes… la suite

Il y a quelques semaines, je vous livrais une des philosophies de vie qui est importante pour moi : celle de vivre les mains ouvertes. Deux jours après la publication de cet article, je me suis réveillée avec de l’enflure dans le corps et un mal de gorge aigu.

 

Je n’aurais jamais pensé être amenée à aller aussi loin dans cette façon de vivre ma vie et à ouvrir les mains si grandes.

 

J’ai toléré le mal quelques jours, puis consulté un médecin qui m’a dit de patienter un mois pour voir l’avancement de l’enflure et pour finir, j’ai atteint ma limite d’attente passive. Tout a commencé avec un genou, un bout de doigt et la gorge, puis au fil des jours, l’autre genou a suivi, tout le doigt, une partie de la main, la mâchoire et récemment, les deux pieds. Je doute même que quelque chose se joue au niveau de l’aine et de la hanche.

 

Diagnostique possible ? Arthrite.

 

J’ai enfilé les rencontres avec différents spécialistes et exploré les causes émotionnelles, physiques, spirituelles, alimentaires. Je me demande même si ça n’aurait pas un lien avec ma fameuse morsure de singe, car en termes de déclencheur à des crises d’arthrite, la science ne peut acquiescer à une cause unique à ce jour.

 

Vivre les mains ouvertes, je ne fais que ça depuis quelques semaines. En fait, je le fais tout le temps, mais en ce moment je le vis de façon douloureusement consciente. J’ai l’impression que je n’ai pas seulement les mains ouvertes, mais le corps, la vie en entier. Alimentation, activités de prédilection, routine quotidienne… Je ne nommerai pas tout ce que j’ai dû changer dans ma vie presque du jour au lendemain, mais j’ai au moins envie de vous partager que ce passage me pousse au bout de cette philosophie qui m’est chère. J’adapte ma vie dans ses moindres détails, mon corps, mon budget, mon horaire et mes engagements sociaux en fonction de cette nouvelle réalité… que j’espère temporaire.

 

Parfois, je vis énormément de peine et de colère et j’ai envie de me permettre de me sentir victime de mon corps. Puis, je me rappelle que « everything happens for a reason ». Je prends soin de moi comme jamais en prenant des bains, en dormant et en faisant du Journal créatif.

 

Quelque part, je sais que cette vague qui me traverse est là pour m’amener plus loin et m’inviter à me dépasser.

 

L’eau érode et refaçonne, et peut-être est-ce là le message de ce liquide d’enflure qui circule en moi. Beaucoup de mystère et de questions sans réponse. Et lorsque je me perds dans ce tourbillon qui peine à faire sens, un sage me murmure à l’oreille :

 

« Bonheur ou malheur, qui sait »…

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