Aujourd’hui, je pleure ce que la douleur m’empêche de vivre. Je n’arrive pas à accepter que malgré les améliorations des dernières semaines, une rigidité s’est installée dans mon corps. Et cette rigidité, je peine à la faire partir. Je pleure à chaudes larmes la perte de fluidité que je vivais dans la danse. Je pleure tout le travail fait sur moi dans les dernières années pour arriver à me laisser aller comme j’y arrivais.
Les larmes coulent aussi lorsque je pense à la montagne, lorsque je prends conscience que même les plus petits sommets semblent encore être un but trop ambitieux pour mon corps endolori. J’anticipe déjà l’été et les invitations que je devrai refuser. Je pourrais jouer à l’autruche et me couper du monde, mais j’anticipe aussi les invitations que mon conjoint recevra et qu’il acceptera (avec raison !), et qui me confronteront à mon incapacité momentanée de vivre l’aventure avec mes amis. Mais bon, je sais bien que tout ça ne fait partie que d’un futur imaginaire anticipé.
Je ne saisis pas le sens de la maladie et du pourquoi je me vois privée des activités saines qui meublaient ma vie. Je laisse les larmes couler et accueille de mon mieux mon impuissance et mon découragement.
Accueillir, pour moi, c’est d’ouvrir le cœur et de lâcher prise. C’est carrément vivre les mains ouvertes.
Avec résistance, je commence à ouvrir les mains sur ces activités que je ne peux plus faire pour le moment. Je commence à laisser aller ce à quoi je tenais. Je n’arrive pas encore à complètement lâcher prise, mais j’y travaille. Et au milieu de ce processus, même si je ne saisis pas encore le sens, je pressens que tout arrive pour le mieux, et je me laisse remplir de gratitude pour les petits et grands bonheurs du quotidien.
Je suis reconnaissante pour…
Et la liste pourrait continuer à l’infini. Car oui, à chaque jour je me plonge dans le moment présent et dans ce moment, je vis beaucoup de beauté. Les paroles d’Osho me parlent :
« Si vous laissez entrer le nouveau, vous ne serez plus jamais le même : le nouveau va vous transformer. C’est risqué. Avec le nouveau, on ne sait jamais où l’on finira. L’ancien est connu, familier. Vous avez longtemps vécu avec lui, vous y êtes habitué. Le nouveau n’est pas familier. Il peut être ami, il peut être ennemi, qui sait ? Et il n’y a aucun moyen de le savoir ! Le seul moyen de le savoir, c’est de le permettre. » Osho – Le courage
Mes douleurs m’emmènent en effet vers quelque chose de nouveau. Ami… ennemi… qui sait. Alors j’accueille cette nouveauté de mon mieux, pour la laisser me transformer.
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