Il y a quelques jours, je me suis réveillée avec de l’inflammation dans une nouvelle partie de mon corps ; les mains. Je me suis demandé comment j’allais écrire au tableau pour mes étudiants, ou même si tenir le volant pour me rendre au travail serait très douloureux. En me levant du lit et en marchant jusqu’à la salle de bain, le corps raide, j’ai compris que ce n’était pas la tenue du crayon qui serait difficile, mais des actions encore beaucoup plus basiques. En effet, comment me lever du siège de toilette alors que depuis un mois, c’est la force de mes bras que j’utilise, vu le refus de coopérer de mes genoux? En sortant de la salle de bain, j’entame ma routine du matin. Je me dirige vers la machine à eau, puis lorsque je saisis mon verre… douleur ! Douleur aussi en préparant mon déjeuner et en tentant d’ouvrir le sac de chanvre… Ouf, alors la douleur aux mains, ça s’annonce pour ne pas être évident.
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Il m’est encore difficile d’accepter à quel point ma vie a changé en deux mois. Comment des actions que je prenais pour acquis sont maintenant ardues. L’inflammation, qui se répand dans mes pieds, mes genoux, mes mains et ma mâchoire, m’encourage à trouver de nouveaux chemins pour accomplir mes journées. Des chemins plus lents, plus présents.
Alors que j’allais réellement bien depuis 2-3 jours, j’ai décidé d’aller danser du swing, mais ooooooh… j’ai payé le prix pendant deux jours. Deux jours de traversée dans le désert. J’ai trouvé mon chemin vers une oasis de repos, où je me suis posée quelques jours. Puis, la semaine suivante, je me suis fait masser. Je pensais que mon corps me remercierait d’activer la circulation sanguine et de donner de la douceur à mes membres endoloris. Mais oooooh… j’ai encore payé pendant deux jours. Puis c’est à ce moment que l’inflammation s’est étendue à mes mains.
Je commence à entendre le message de mon corps : douceur. J’ai envie de douceur. Depuis des mois que ça crie fort en-dedans, ce mot. Je pensais alors surtout à la douceur offerte par mon compagnon de vie, mais aujourd’hui j’entends que mon âme me parlait d’une douceur beaucoup plus profonde et globale. Elle m’invite en fait à me donner de la douceur à moi-même. La partie de moi qui est fatiguée que je défonce mes limites a commencé à réclamer mon attention.
J’ai le désir de me trouver un symbole pour représenter cette douceur que je veux non seulement m’offrir, mais intégrer solidement, quotidiennement dans ma vie. Ce symbole, je vais le trainer partout pendant un temps, question de me rappeler constamment ce besoin et ce désir de douceur. Je cherche encore.
Alors pour le moment, je laisse vagabonder ce désir de symbole en moi, et je me pratique à m’écouter… doucement.
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