Puis j’ai découvert Jésus

Puis j’ai découvert Jésus

Ceci est la suite de mon article intitulé « Première explosion ».

Après cette première grande rupture, j’ai souhaité la mort pour la première fois de ma vie. Il me semble que tout ce que j’avais de beau, je l’avais perdu.

Depuis toute jeune, les sujets spirituels, mystiques et inexplicables m’intéressaient. Mais au milieu de tous ces événements, ma quête s’était faite plus intense. Je m’intéressais à la réincarnation, au tarot, aux cristaux, à l’existence de Dieu, et depuis peu j’avais même joint un groupe avec lequel j’étudiais la Bible pour voir par moi-même si ces écrits faisaient sens pour moi ou non. Je refusais de me plier à l’opinion populaire sans y « toucher » de mes mains. (Je parle de cette quête sous un autre angle dans mon article « Sur ma quête de vérité ».)

Quelques mois après tous les événements racontés dans « Première explosion », j’ai demandé à Dieu d’entrer dans ma vie. Après un an d’étude de la Bible, j’avais pris la décision de croire.

Croire que Dieu existe.
Croire que la Bible est l’héritage laissé pour se faire connaître à l’humanité.
Croire qu’il avait un plan pour ma vie en miettes.

Les années qui ont suivi ont été très heureuses. S’intéresser et croire au Dieu de Jésus Christ signifiait refaire complètement ma vision du monde, voir ma famille soudainement décuplée et vivre un bien-être difficile à décrire.

J’ai non seulement compris mais aussi expérimenté l’Amour avec un grand A, un Amour extrêmement rare dans le monde d’aujourd’hui.

« Maintenant, l’Éternel, qui t’a créé, ô peuple de Jacob, et qui t’a façonné, ô Israël, te déclare ceci : “Ne sois pas effrayé, car je t’ai délivré, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, quand tu traverseras les fleuves, ils ne te submergeront pas, quand tu marcheras dans le feu, il ne te fera pas de mal et tu ne seras pas brûlé.” » (La Bible, Ésaïe 43 : 1-2)

L’Amour de Dieu a tellement changé ma vie que pendant mes études universitaire, je passais presqu’autant de temps à parler de ma foi, prier et étudier la Bible qu’à étudier pour devenir enseignante au primaire. C’est en plein milieu de mon baccalauréat que j’ai reçu un appel clair : Dieu me voulait missionnaire. J’allais, comme les disciples de Jésus, être pêcheuse d’âmes.

Mon travail : Aimer. Aimer sans attente et sans condition.

Je me suis mariée, puis j’ai travaillé pendant quatre ans comme missionnaire chrétienne. Le plus beau métier de ma vie. Cette foi qui au début était bien intellectuelle est tranquillement descendue dans mon cœur. J’ai développé une réelle relation personnelle et dynamique avec Dieu. Je parlais de Jésus avec douceur et j’Aimais autant que je le pouvais. Ma foi prenait toute la place : elle influençait les livres que je lisais, la musique que j’écoutais, la saveur de mes amitiés, et remplissait mon horaire (groupes d’étude biblique, église, rencontres de prière, évangélisation, voyages missionnaires, etc.)

Bien sûr, plusieurs zones restaient pour moi incomprises dans mes croyances. N’ayant jamais été le genre de personne qui se contente de réponses vites faites, je cherchais à comprendre toujours plus en posant des questions et en faisant des lectures. Pourquoi se lever quand le pasteur entre dans l’église alors qu’on me dit qu’il est sur un pied d’égalité avec tout le monde ? Pourquoi être en désaccord avec l’homosexualité ? La soumission de la femme, ça veut dire quoi ? Pourquoi s’obstiner sur la question du baptême quand c’est un sujet si secondaire ?

Un jour alors que j’étais en voyage missionnaire, j’ai vécu une expérience mystique comme jamais auparavant, expérience qui a transformé ma vie : dans un moment de prière, j’ai eu une vision très claire de Jésus. Il s’est approché de moi, puis m’a serrée dans ses bras.

Je me suis dit : « Ouin c’est super, mais Jésus doit faire des câlins à des millions de personnes. Il ne sait même pas qui je suis ! » Puis une voix m’a répondu : « Non Mélanie, je te connais, toi, et je t’Aime. »

Peu importe que cette vision ait véritablement eu lieu ou non, ou que ça ait été Jésus ou mon imagination. Ce dont je peux témoigner, c’est que cette expérience a complètement changé ma vie. On aurait dit que je venais de goûter à l’amour de Dieu pour moi et pour chaque être humain. J’avais la conviction d’être vue et connue par mon nom, petit grain de sable unique au milieu d’une mer d’autres petits grains de sable tout autant uniques pour ce Dieu qui avait créé le monde.

Aujourd’hui, je crois encore que Dieu, la Vie, l’Énergie-qui-unit-toute-chose a permis que je vive cette expérience pour me permettre de survivre à l’explosion qui allait suivre.

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