Ce qui a changé en moi depuis ma crise de vie

Ce qui a changé en moi depuis ma crise de vie

Cet article n’est même pas encore commencé que déjà je sais que je devrai en faire plus d’un sur le sujet. TELLEMENT de choses ont changé que peut-être je devrais plutôt écrire sur ce qui n’a pas changé… ! Bon, je commence, je commence, sinon je ne finirai jamais.

1) Vers une plus grande féminité

Je me souviens…
Je suis à Rimouski à l’automne 2012. Je viens de commencer mes études en psychosociologie. Alors que je termine ma journée de cours, je croise deux amis au bar étudiant. Je leur demande s’ils veulent venir danser avec moi, mais ils me répondent qu’ils ont des blondes alors non… Et moi de leur répondre que je ne comprends pas le lien.
« Mel, quand on va danser c’est plutôt pour flirter, tu sais le jeu de la séduction et tout…
– Sérieux ? Ah ben moi non. À Sherbrooke je danse du swing à toutes les semaines et il n’y a pas de jeu de séduction !
Les gars partent à rire et me disent d’ouvrir les yeux, que bien sûr même au swing il y a de la cruise. Je suis décontenancée, je me demande si c’est vrai. Je n’ai pas du tout envie qu’ils aient raison et en moi, quelque chose voit même cette dynamique de séduction comme mauvaise.
« Mais voyons Mel, il n’y a rien de mal à flirter, ça fait partie de la game. C’est ça, de vivre notre féminité et notre masculinité. Tu sais, quand on te regarde on ne voit pas encore tout à fait une femme, mais plutôt une fille qui veut devenir une femme. Qui t’a appris à t’assumer dans tout ce que tu es ? » Je suis bouche bée, la question me prend de court. Et voilà que ce qui suit m’assomme encore plus : « Mel, dresse-toi dignement dans toute ta féminité. »
Cette phrase allait être un point tournant majeur dans ce que j’appelais depuis déjà quelques années ma « quête de féminité ». À suivre…

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2) Vers une liberté intérieure complète

On m’avait enseigné que le cœur était mauvais, « car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » (Matthieu 15 :19) Donc pour moi, il était inconcevable d’écouter un désir ou une intuition, à moins qu’elle soit en accord avec les enseignements bibliques ! Mes réponses, ma façon de voir le monde et mes croyances étaient basées sur ce qu’on m’enseignait à l’église et aussi oui bien sûr sur des expériences personnelles, tant et aussi longtemps que ces expériences étaient cohérentes avec la volonté divine. Quoi faire quand le cœur pousse dans une autre direction ? À suivre…

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3) Plonger dans l’acceptation complète de soi et de l’autre

Depuis longtemps, je suis en contact avec des amis très proches de moi qui sont homosexuels. Je n’avais jamais eu de problèmes avec ça, jusqu’au jour où j’ai compris que la Bible condamnait ce style de vie. Comme j’ai questionné et argumenté sur le sujet, tentant de comprendre tant bien que mal ! Comme j’aimais Dieu de tout mon cœur et que je voulais le servir du mieux que je le pouvais, je me suis convaincue que je devais désapprouver l’homosexualité mais aimer l’homosexuel. Comme je me sentais inconfortable dans cette opinion ! Puis quelques mois après ma crise de vie, j’entre dans une exposition photo ayant comme sujet la transsexualité. Je suis impressionnée et touchée de voir ces visages et de lire ces histoires de crise, de courage, d’audace. En discutant avec la femme qui s’occupe de l’exposition, elle me dit qu’elle-même est trans. Ces paroles me plongent en moi et je suis surprise d’y trouver… À suivre…

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4) De la certitude à l’incertitude

Des années d’études de la Bible m’avaient permis de me forger une vision du monde passé, présent et futur assez solide et définie. Mais qu’arrive-t-il quand tout tombe ? À quoi ressemblaient ces certitudes que j’avais et où en suis-je rendue aujourd’hui ? À suivre…

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5) De mon « pays » vers le monde

Si vous avez déjà voyagé, vous serez d’accord pour dire que le voyage ouvre l’esprit. Il nous fait réaliser que nous ne sommes pas le centre de l’univers, qu’il y a d’autres façons de voir, de vivre, de penser, d’autres opinions et d’autres expériences aussi valides que les nôtres. Et bien étant chrétienne, j’acceptais de voyager physiquement – donc de m’ouvrir à toutes les différences culturelles possibles – et je recherchais aussi les conversations, ici ou ailleurs, avec des gens qui ne partageaient pas mon opinion (athées, musulmans, agnostiques, etc.), mais pourtant quand je pense aux lectures ou à la musique qui faisaient partie de ma vie, tout n’était que chrétien. Je ne voulais pas polluer mon esprit avec des mauvaises pensées et risquer de « contaminer » ce qui était en moi. Dans un prochain article, je vous parlerai du processus de déstructuration des pensées par lequel j’ai dû passer pour me rendre où j’en suis aujourd’hui. À suivre…

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6) De la stabilité à l’instabilité

J’avais une vie parfaite : un mari avec le cœur à la bonne place, un travail qui me faisait rêver, une superbe maison. Et pourtant, deux ans seulement après avoir acheté la maison, j’ai commencé à y étouffer. Je l’adorais, mais elle me pesait. Depuis plusieurs années, je rêvais de voyager plus, et de tenter l’expérience de vivre un an à l’étranger. Malheureusement, mes choix de vie de l’époque ne me permettaient pas d’aller au bout de ce rêve. Quand j’ai quitté, j’ai tout recommencé à zéro. À suivre….

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7) Mon équilibre travail-plaisir

Si mon mari me reprochait une chose, c’était d’être workaholic. Effectivement, je m’arrêtais difficilement de travailler ou, à tout du moins, de faire des tâches dites efficaces. Pour moi, il était plus important de faire la liste d’épicerie, faire la vaisselle, répondre à mes courriels professionnels, planifier mes rencontres du lendemain ou être présente pour un des étudiants avec qui je travaillais plutôt que de regarder un film, faire une activité physique, déguster un bon repas ou même faire l’amour ! Si une tâche restait à faire, j’étais incapable de m’amuser. Et en fait, je ne désirais même pas m’amuser ! Et puis… À suivre…

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