Bulle de gratitude dans la maladie

Bulle de gratitude dans la maladie

« Qu’est-ce que la maladie t’aide à faire pour toi que tu n’étais pas capable de faire pour toi-même ? », m’a demandé un ami.

 

Demandée en début de douleurs, je n’aurais su y répondre. Mais après plusieurs semaines de raideurs, je sentais que bien que les mots étaient absents sur le coup, les réponses n’attendaient que ma permission pour se révéler à moi.

 

Clique ici pour lire le début de mon chemin dans la douleur.

 

Je me suis laissé habiter par cette question, puis après quelques jours j’ai senti des mots monter. Dans mon journal, j’ai écrit…

 

Depuis des mois, je…

  • Ressens le besoin de ralentir
  • Exprime le souhait d’avoir plus d’espace pour moi dans mon horaire
  • Ai l’intuition que je dois changer de moyen de contraception
  • Sens le désir de reconnecter avec mon cycle naturel
  • Perçois le besoin de voir moins de monde
  • Affirme l’envie de me diriger vers une alimentation de plus en plus végétarienne

 

Je suis partie en Asie, un voyage qui m’a transformée et émue. Je rentre au pays et réagis mal à ce retour. Un peu comme les jouets pour enfant dans lesquels il s’agit d’insérer le cube, l’étoile ou le cercle dans les bons trous, je perçois en moi un changement subtil de forme qui fait que je « ne fitte plus dans le trou d’avant ». J’ai l’impression de devoir prendre un marteau pour me forcer à réintégrer ma vie ; je parle d’ailleurs de ce retour difficile dans cet article.

 

Je reviens de l’Orient avec le désir de…

  • Sortir de mon mode intérieur qui est en survie constante
  • Vivre dans l’abondance de temps et de ressources
  • Reconnecter plus profondément avec ma spiritualité
  • Savoir me positionner réellement au sein de mes relations
  • Être moi, tout simplement

 

… sans oublier tous les autres désirs exprimés plus haut.

 

En écrivant tout ça dans mon journal il y a quelques jours, j’ai vécu un tel moment de gratitude quand j’ai réalisé que la maladie m’a permis de toucher à TOUS ces points ! Assise sur ma chaise, je débordais de reconnaissance envers mon corps qui avait été fidèle aux soupirs de mon âme et qui m’invitait (un peu durement, je l’avoue haha) à les entendre enfin. Attention, pas juste à les entendre puis à les discarter et à continuer de vivre ma vie, mais à les entendre réellement et à leur donner une place.

 

Je vous parlerai plus longuement de tous ces changements positifs dans des articles futurs. Pour le moment, je vais relaxer dans un bon bain à la lavande…

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