Quand un de mes meilleurs amis m’a demandé d’aller avec lui au Madagascar, j’ai (presque) tout de suite dit oui. Ma seule condition : partir vers une destination plus près de chez nous tout d’abord, pour voir notre bonne (ou mauvaise) entente. Parce que le Madagascar, c’est loin. Trèèèèèès loin.
« Que penserais-tu de la Gaspésie ? », que je lui ai demandé. À voir son visage s’illuminer, j’ai compris que ça voulait dire oui. J’ai planifié notre itinéraire sans rien révéler à Éric, lui assurant des surprises à chaque jour, puis on est partis à bord de sa Kia Soul avec une tente, nos sleeping bags, un petit feu de camp à propane et une glacière, à l’aventure vers un des plus beaux coins du Québec.
Si vous prévoyez aller en Gaspésie en été et que vous visez des auberges ou camping bien précis, OUI je suggère de réserver en avance. Des lieux comme le Sea Shack sont très prisés et souvent complètement bookés. Toutefois, si vous êtes flexibles et que vous voyagez les mains ouvertes, il vous sera toujours possible de trouver un lieu où dormir, même lors des périodes achalandées telles les vacances de la construction. Dans le pire des cas, vous passerez une nuit dans votre voiture !
.
.
Nous quittons Sherbrooke vers 9am, la voiture bien pleine et bien organisée. En route, nous faisons un premier arrêt à la poissonnerie Lauzier – Bistro de la mer de Kamouraska. Connue, entre autre, pour sa fameuse soupe de poisson, nous n’y mangeons pas, mais achetons des provisions à emporter : pita aux crevettes, poke bowls, chaudrée de palourdes, soupe…
Pour dîner, c’est à la Fromagerie des Basques de Trois-Pistoles que nous allons. On nous avait fortement recommandé la poutine. Un peu plus loin, nous arrêtons au Bic pour y prendre des photos du paysage, puis continuons à rouler jusqu’à notre premier lieu de campement : l’auberge festive Sea Shack.
De la route, cette auberge n’a l’air de rien : il n’y a qu’une pancarte pour l’annoncer. « Attends de descendre sur le site. », que je dis à Éric. Comme de fait, dès qu’il pose les yeux sur les bâtiments colorés et le fleuve, son sourire s’élargit et ses yeux plissent de bonheur. It feels like home. Le Sea Shack, c’est comme d’arriver dans une famille bienveillante. Nous marchons sur la plage pour y dénicher un endroit où planter notre tente et à notre passage, les gens nous saluent et rient de bon cœur, à voir Éric avec sa légendaire tuque et son sourire.
Nous passons 5 nuits à l’Auberge festive Sea Shack, afin de profiter au maximum des belles randonnées du Parc National de la Gaspésie. Je vous avoue qu’il faut être fait forts pour passer autant de temps à cette auberge et maintenir le cap sur un désir de se lever tôt et en forme le lendemain. En effet, l’ambiance y est à la fête et l’alcool coule à flot! De plus, plusieurs musiciens s’y produisent tout l’été durant. Sur le site, une grande cuisine partagée hyper fonctionnelle, une cantine avec de bons repas, un bar à aire ouverte, la possibilité de louer des paddle board, des wetsuit et des cannes à pêche, une longue plage avec des couchers de soleil fabuleux, et beaucoup de nouveaux amis!
Lorsque vous entrerez dans votre premier commerce en Gaspésie, ouvrez les yeux pour y dénicher les guides touristiques locaux. En effet, vous aurez plusieurs choix (gratuits) afin d’orienter votre route et vos arrêts, selon vos intérêts (activités, microbrasseries ou Gaspésie gourmande).
Nous optons pour commencer nos randos avec la plus difficile : la boucle du Mont Albert. 17 kilomètres avec un dénivelé de 870 mètres, je ne la conseille pas à tous; c’est une randonnée ardue vu le dénivelé et le nombre de kilomètres. Toutefois, avec une bonne forme physique, un peu de persévérance et de volonté, elle vaut VRAIMENT la peine. Un coup de cœur pour moi!
Consultez leur site web pour toutes les infos!
En route vers le Parc national Forillon, nous nous arrêtons à la poissonnerie Atkins de Mont-Louis (essayez le Saumoscuitto!) où j’y découvre aussi les bijoux faits en peau de saumon de Aquacuir Créations.
La côte est magnifique et plusieurs arrêts photos sont possibles (et encouragés!). Pourquoi ne pas prendre le temps de s’arrêter et découvrir les villages tels que Mont-St-Pierre, L’Anse-Pleureuse, ou encore, Grande-Vallée.
Nous faisons un détour d’une vingtaine de kilomètres (aller-retour), pour visiter la Passe migratoire de Grand-Sault (6$ l’entrée). Attention, la route pour s’y rendre est très cahoteuse et présente un sévère dénivelé; personnellement, j’éviterais de m’y rendre avec une voiture basse sur terre. Les gardiens de la place sont là pour nous raconter l’histoire de la place et nous parler des saumons. Chaque jour, ils font la levée des saumons à 8h, 11h, 15h et 17h30.
Pour dîner, nous nous arrêtons à La Glacerie de Grande-Vallée, une petite cantine bien populaire. C’est là que j’y goûte une Délicieuse : un club sandwich avec œuf et homard (23$), à partager. Leurs frites sont aussi succulentes!
Nous arrivons à l’auberge Griffon Aventure au milieu de l’après-midi. Un autre endroit tout simplement superbe, en pleine nature, avec une ambiance d’accueil semblable à celle du Sea Shack. Les emplacements de camping ne sont pas sur la plage cette fois, mais en forêt, et quels beaux terrains boisés! Sur place, une cantine avec de succulents repas, une cuisine partagée, un bar avec une grande sélection d’alcools locaux et un accès à la plage (95 marches pour s’y rendre!). Ici, ce ne sont pas les couchers de soleil que nous pouvons y admirer, mais plutôt les levers. Sublime!
Juste le temps de planter notre tente que nous repartons vers Grande-Grève, où nous embarquons dans un zodiac pour aller observer les baleines. QUEL SPECTACLE! Bien sûr, on ne peut nous garantir que nous verrons les fameux cétacés, mais Éric et moi avons de la chance : un rorqual à bosse et son petit nous font tout un spectacle, s’élançant dans les airs à plusieurs reprises, pour notre plus grand plaisir. Éric continue de sourire à pleines dents, un sourire qui ne l’a d’ailleurs pas quitté depuis notre départ pour la Gaspésie. Merci à Priscilla des Croisières Baie de Gaspé, notre guide hyper intéressante et qualifiée, pour toutes les informations si pertinentes!
Nous partons tôt vers le Parc national Forillon avec Jacques, un voyageur rencontré à l’auberge. C’est une belle journée de rando qui nous attend : nous commençons par la boucle du mont St-Alban (7,8 km), qui offre un superbe point de vue de la tour. Le reste de la marche est tranquille et n’a rien d’aussi exceptionnel que les randonnées du Parc national de la Gaspésie, mais nous permet de marcher en nature et de respirer de l’air frais. Éric court dans les sentiers (comme dans toutes les randos) pendant que Jacques et moi parlons de la vie.
Après le mont St-Alban, nous nous dirigeons vers le sentier du Bout du monde. En se stationnant à l’Anse-aux-Amérindiens, il reste environ 8km à faire à pied. Un chemin assez large mène au bout, ainsi que différents petits sentiers rattachés au chemin principal.
Empruntez les sentiers! Ils valent vraiment le détour et présentent des points de vue exceptionnels.
Au retour, nous décidons de faire un crochet vers Gaspé pour aller s’acheter des pétoncles et des crevettes pour le souper, et en profitons pour découvrir la rue principale et s’arrêter, le temps d’un kombucha, au Café des artistes.
Deux compagnies produisent le kombucha que vous trouverez en restaurants et en épiceries : Loutre Kombucha et Vi. Pour avoir essayé les deux marques et presque toutes les saveurs, à mon goût à moi vous ne vous trompez avec ni l’une ni l’autre! Mes coups de coeur : le pomme-gingembre de Loutre et le Bleu de Vi.
C’est ce soir-là que la décadence chocolatée a commencé : au IGA de Gaspé, nous nous procurons des fruits de mer… mais aussi le nécessaire pour faire des s’mores sur le feu.
S’mores (n.m. pluriel, invariable) : dessert composé d’un biscuit Graham ou Petit beurre, sur lequel est délicatement couché un carré de chocolat au choix, puis d’une guimauve grillée sur le feu, le tout surmonté d’un autre biscuit afin de faciliter la manipulation.
À partir de ce moment, nous mangeons des s’mores quotidiennement. Le soir venu, nous trouvons un endroit où monter notre feu de camp au propane (plage, cours, etc.) ou encore nous nous assoyons sur un quai et utilisons la petite torche à souder que Éric traine dans sa voiture (allez savoir pourquoi) afin de bien faire griller nos précieuses guimauves.
Comme elle est belle, la route entre Forillon et Percé (oui je sais, je pourrais dire ça de tous les bouts de route en Gaspésie)! Nous passons un moment à Barachois à trainer sur la plage et à prendre de belles photos sur le chemin de fer, puis direction Rivière-aux-Émeraudes. Anciennement une beauté naturelle connue seulement des gens de la place, ces cascades sont aujourd’hui une vraie autoroute à touristes. Si vous voulez y profiter d’un moment de tranquillité, je suggère d’y aller très tôt le matin!
Parlons-en, d’ailleurs, de ces lieux secrets de la Gaspésie. Si vous visitez ma page Facebook professionnelle, vous verrez que j’ai beaucoup fait la promotion, par des capsules vidéo, des commerces et des produits locaux, mais très peu des petites plages secrètes. C’était volontaire! Car ce que je souhaite aux Gaspésiens, c’est que ces lieux restent des lieux sacrés qu’ils partageront aux gens de passage seulement s’ils le souhaitent. Elle est belle notre planète, et je trouve qu’une manière d’en prendre soin c’est de la fouler avec respect.
L’entrée à Percé me donne un choc : après le camping sur la plage et les randonnées dans le bois, nous entrons dans ce que les locaux appellent le Club Med de la Gaspésie. Ne vous méprenez pas, Percé vaut vraiment la peine d’être vue et visitée de fond en comble. Toutefois, attendez-vous à y voir des vagues de vacanciers peu importe où vous posez les yeux. Nous nous installons au camping Baie-de-Percé, que je trouve beaucoup moins charmant que nos deux derniers emplacements, mais ô combien central. Comme les arrêts sur la route nous ont pris toute la journée, cette soirée-là nous nous contentons d’explorer la rue principale et les petites rues parallèles, nous nous faisons un bon repas sur le bbq de Éric, puis nous allons prendre une bière au Pit Caribou. J’y goûte la Lollipop, une bière très sure au goût de citron, framboise et fraise. J’aime bien, ça me rappelle le kombucha!
La journée débute à la boulangerie Le Fournand, où nous faisons des provisions pour notre excursion. Un sandwich à partager et une salade grecque qui feront plus que notre bonheur à l’heure du lunch. Nous prenons le traversier vers l’île aux alentours de 10h. Le tour coûte 38$ par personne et dure environ une heure, nous amenant autour du Rocher-Percé, puis tout autour de l’île Bonaventure, avec les commentaires et récits d’un guide.
Le parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé fait partie de la SÉPAQ et plusieurs sentiers le sillonnent. Nous choisissons d’en faire le tour en empruntant tout d’abord les Mousses (3,5km) puis ensuite le chemin du Roy (4,7km). C’est TELLEMENT BEAU! Alors que certains choisissent de sauter cette sortie vu le prix de la croisière qui nous mène à l’île plus le coût d’entrée dans le parc, moi je suis plus qu’heureuse de l’avoir fait. L’île Bonaventure a été un vrai coup de cœur en trois temps : une marche en forêt avec un écosystème magnifique, au bout de laquelle nous sommes invités à être témoin (et de près!) du plus important refuge d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord, pour terminer sur un sentier qui nous propulse dans le passé d’un village dont il ne reste aujourd’hui que des maisons ici et là au milieu d’un champ vallonneux.
Au retour de notre excursion, nous nous arrêtons à La Boîte à Fruits de Mer, une poissonnerie qui sert aussi des repas sur place. Essayez leurs guédilles! Saumon fumé, crevette, crabe ou homard… une belle variété de choix! J’ose aussi goûter le bourgot, un escargot pêché au Québec depuis les années 40. On m’a fortement conseillé celui en saumure. Très bon!
En marchant ensuite dans les rues adjacentes à la principale, nous découvrons Wazo, un atelier-galerie boutique n’exposant que des artisans québécois, dont les bijoux uniques de Martin allient nature (branches, coraux, pierres, perles, etc.) et métaux.
Nous prenons la route vers Chandler, sans faire d’arrêt en route; nous y reviendrons demain. À Chandler, c’est un Airbnb qui nous attend. Je n’aurais jamais cru écrire ça un jour, mais je vis un choc culturel à l’idée de dormir dans un lit, dans une maison. Après 8 jours en camping, connectée au sol et au cycle du soleil levant et couchant, le retour à notre mode de vie citadin me fait mal à l’âme, et ce, malgré le bon accueil de nos hôtes. Heureusement, nous finissons la soirée sur la plage avec le foyer au propane d’Éric, à rôtir des guimauves qui finiront en s’mores.
De Chandler, nous remontons vers l’Anse-à-Beaufils assez tôt le matin, pour y trouver des agates. N’ayant aucune idée de comment dénicher ces cailloux, nous sommes reconnaissants d’y croiser Thérèse, une dame qui visite la Gaspésie depuis plus de 40 ans et qui passe des heures sur la plage, en quête des fameuses pierres. Elle nous enseigne ses techniques, puis Éric et moi nous assoyons les deux fesses dans les roches. Et voilà qu’il redevient enfant. Les jambes bien en V, il courbe le dos et balaie le sol de la main, dans l’espoir de trouver la perle rare. Chaque fois qu’il croit en voir une, il sautille (littéralement) jusqu’à Thérèse pour lui demander son verdict. Il en trouvera 5 au total, dont une rayée.
Brûlés par le soleil, nous visitons ensuite la Vieille Usine et sa boutique-galerie du deuxième étage, où 180 artisans de la région vendent leurs créations, puis rencontrons Stéphane le pirate chez Pit Caribou (il loue d’ailleurs des chambres chez lui, au Repère du pirate, pour 40$ par personne avec alcool à volonté, et nous accueille réellement comme un pirate!)
En reprenant la route qui nous ramènera tout doucement vers Chandler, nous suivons le guide gourmand et nous arrêtons dans les petits commerces suggérés. Au marché Nicolas de Cap d’Espoir, nous rencontrons le chef Nicolas qui nous parle de ses saucisses et en achetons pour notre souper. À Grande-Rivière chez Alexina, nous mangeons un des meilleurs gâteaux au chocolat que j’aie goûté. À Sainte-Adélaide-de-Pabos, à la maison Pure Thé, je m’emplis des odeurs uniques des créations de Carole-Anne (huiles essentielles, savons, thés…) et prends le temps de discuter avec elle de son entreprise.
Notre rythme lent nous permet de prendre le temps d’engager la conversation avec les locaux, de s’arrêter sur les plages, de faire des détours. J’adore ça! Nous cuisinons notre souper sur la plage, où des gens de la place s’arrêtent, nous saluent et acceptent de partager quelques guimauves avec nous.
La soirée se termine avec la visite d’Ura, une aventure immersive de sons et lumières au fil de 8 stations, dans un sentier boisé du Bourg-de-Pabos. À l’accueil, on nous remet des écouteurs puis dès les premiers pas, une voix s’adresse à nous. Au fil du sentier, nous plongeons dans le monde autochtone mi’kmaq et des plantes médicinales, de la puissance de l’eau et de la nature… Il m’est difficile de trouver les mots pour décrire ce que j’y ai vécu, mais en bref, selon mes goûts à moi, c’est une belle activité à faire.
Aujourd’hui, une amie à moi nous attend à St-Siméon pour souper; nous avons donc toute la journée pour nous y rendre tranquillement. Sur la route, nous croisons tout d’abord Hector, un homme qui fabrique de beaux voiliers en bois depuis plus de quarante ans, et qui les vend sur le bord de la route (entre 5$ et 35$). Un beau souvenir local à rapporter chez soi!
Sur la route, quelques arrêts photo qui valent vraiment la peine, puis un vrai trésor : la Défriche de Saint-Godfroi. La Défriche, c’est un kiosque de légumes bio self-service. Aucun commis, seulement des instructions sur le tableau, une caisse avec du change, des légumes, une liste de prix, puis une bonne dose de confiance. J’ai la mâchoire qui tombe quand je vois ça. Comme il est beau, le peuple gaspésien! Oui, ça doit se voir ailleurs, mais encore une fois, je suis touchée profondément par la culture d’ici.
Un peu plus loin, c’est à Paspébiac que la route nous mène. L’arrêt n’est pas prévu, mais je vois sur Google map « Site Historique du Banc-de-Paspébiac ». Mmmm! Et bien, pourquoi ne pas arrêter pour voir de quoi ça a l’air!
Pour voir ma capsule vidéo sur ce site, c’est par ici!
De la route, le site ne me parait pas particulièrement attrayant : quelques bâtisses éparses sur le bord du fleuve, et des bateaux. Pourtant, dès que j’entre à l’accueil, je suis propulsée dans le passé. La dame qui nous accueille tout sourire nous décrit le site avec son bel accent gaspésien. Je pourrais passer l’après-midi à l’écouter parler, tellement je trouve ça beau! Elle nous convainc de faire un tour sur le site, dont la visite dure entre 1h et 1h30 et l’entrée coûte 13$. Je me dis que nous visiterons 3-4 bâtiments, question de pouvoir en parler sur mon blog, puis rebrousserons chemin… mais après la deuxième bâtisse, je suis complètement sous le charme de l’endroit. Dans presque chaque bâtiment, un employé nous attend et nous raconte l’histoire du lieu en nous donnant de précieuses informations de façon dynamique, toutes très intéressantes. En écrivant ces lignes et en me replongeant sur le site dans mes souvenirs, je réalise qu’un des aspects qui a fait TOUTE la différence pour moi dans cette visite, c’est la bonne humeur des employés. Ils semblaient réellement heureux dans leur travail, heureux aussi de nous recevoir pour nous raconter l’histoire, leur histoire.
Pour diner, nous faisons la route jusqu’à Cime Aventure, à Bonaventure, au moins pour voir le site. Quel beau camping! Une toile est suspendue sur chaque terrain pour protéger la tente de la pluie, les installations sont grandes, propres, bien organisées. La rivière est limpide et je vois que les vacanciers s’y amusent allègrement! Éric et moi étant trop frileux, nous évitons malheureusement toute activité nautique… Oui, ils vous diront que l’eau est chaude, mais pour moi, elle ne l’était pas! Nous prenons 2 poutines : celle aux crevettes et celle au canard, sauce au poivre et vin de fraise. Un vrai DÉLICE! Les meilleures poutines de notre voyage. Attention, la portion est généreuse! (gratitude!) Dans notre cas, nous aurions dû n’en partager qu’une…
Nous continuons notre chemin jusqu’à St-Siméon, où nous attend la ferme Bourdages et son vin de fraise. Danielle nous accueille et nous fait déguster les différents vins (rhubarbe, fraise, fraise et rhubarbe), tout en nous parlant des produits de la ferme avec passion. Elle me vend sans difficulté le muffin au carotte fourré au fromage à la crème, les confitures maison et les chopines de fraises, « les meilleures du Québec », selon ses dires. Nous prenons un muffin pour le déjeuner du lendemain, parce que je me dois d’y goûter pour en parler sur mon blog! 😉
Après un bon souper avec mon amie de St-Siméon, nous refaisons le chemin vers Chandler pour arriver juste à temps pour notre réservation à Nova Lumina, un sentier de 1,5km dans les bois du Bourg-de-Pabos où nous sommes invités à nous promener dans un monde d’étoiles et de lumières avec, pour guide, un bâton lumineux (produit, je me dois de le mentionner, par une compagnie de Sherbrooke : Calimacil!)
Jour 12 – De Chandler à Amqui
Notre plan aujourd’hui, faire la route jusqu’à Carleton-sur-Mer pour y passer une partie de la journée et y dormir. Sur la route, comme nous continuons de suivre le guide gourmand avec passion, à Bonaventure nous nous arrêtons au Café Acadien juste pour visiter, puis à la boulangerie La Pétrie, à l’épicerie fine Le Vert Pistache et à l’atelier-boutique Zunik. Chez Zunik, je rencontre Gabrielle qui me parle avec fierté de ses produits. Et quels beaux produits! Du québécois allant des produits cosmétiques aux trucs pour bébé, en passant par la poterie jusqu’aux sacs à main faits de matières recyclées. J’ai un coup de cœur pour les photos de Mila Poirier!
Nous reprenons la route et faisons un arrêt à la ferme Natibo, à Caplan, où on peut se procurer du bon fromage de chèvre et quelques produits faits avec du lait de vache. J’y rencontre Simon, un des propriétaires, qui m’exprime leur fatigue, à lui et sa conjointe, et leur désir de voir quelqu’un se joindre à leur projet d’affaires. Simon n’est pas le premier à s’ouvrir à Éric et moi, et j’en suis touchée! Il y a quelque chose d’authentique, chez les gens d’ici. (Cette ferme est aujourd’hui fermée)
Nous arrivons à Carleton-sur-Mer en milieu d’après-midi et nous longeons la principale avec intérêt. J’ai entendu de bons commentaires de la place et j’ai bien hâte de la découvrir. Nous visitons plusieurs commerces (j’ai beaucoup aimé le Bar Rayé et la savonnerie Quai des Bulles, juste à côté de la microbrasserie), montons jusqu’au sommet du Mont St-Joseph (8,50$/personne) en voiture pour redescendre aussitôt, puis nous nous regardons et Éric de dire : « Si j’étais seul, je packerais mes petits et je continuerais ma route. Je n’ai pas de wow pour l’endroit. » Je suis d’accord avec lui! Ne me méprenez pas, il y a plusieurs attraits à Carleton, mais pour nous, cette journée-là, ça ne le faisait pas.
Nous longeons la côte, traversons la magnifique vallée de la Matapédia, puis atterrissons au Camping de Amqui – que je conseille vivement! – après avoir mangé un bon repas à l’auberge Beauséjour (Amqui). Nous sommes sur le chemin du retour vers Sherbrooke, et bien que nous faisons quelques arrêts pour prendre des photos, je sens que nous n’avons plus trop envie de prendre 6h pour faire seulement quelques kilomètres de route entrecoupé de découvertes.
Éric et moi roulons directement jusqu’à Sherbrooke, cette journée-là, car nous nous levons tellement tôt, que rien n’est ouvert et que nous n’avons pas envie d’attendre quelques heures dans la voiture. Voici toutefois d’autres arrêts que je conseille (et que j’ai fait par le passé) :
Alors que je m’époumone au son de la musique qui ensoleille le chemin vers la maison, voilà que défile devant mes yeux Martin « Wazo », Carole-Anne de Pure Thé, Nora, Josée qui vendait ses bijoux sur le quai de Percé, Stéphane le pirate de Cap d’Espoir, Priscilla des baleines, puis tous les gens d’ici qui ont croisé ma route, et je réalise que leur bienveillance, leur joie et leur passion a vraiment fait de mon voyage un roadtrip inoubliable. MERCI à chacun de vous d’avoir croisé ma route!
Nous repartons de la Gaspésie avec des bouteilles de vin de fraise, des épices et des bracelets de chez Wazo, du sirop d’érable bio Escuminac, du thé de chez Pure Thé, des savons de Kamouraska, des huiles essentielles, toute une collection de roches cueillies au fil des plages, et bien sûr, des souvenirs plein la tête.
Je reviendrai en Gaspésie…
Je vous mets ici ce que j’ai jugé très important; à vous de compléter!
Quelques conseils
Et surtout, ralentissez… je ne le dirai jamais assez 🙂 Bonne découverte!
Lundi 27 mars Voyage, AstucesDestinations 0 Commentaires
Cozumel, il faut y aller pour la beauté de la faune marine et non pas pour vivre l’expérience mexicaine.
Lundi 15 avril Voyage, AstucesDestinations 0 Commentaires
2 semaines de voyage sac à dos en Égypte... Suivez-moi dans le récit de mes aventures! Trucs et astuces inclus!
Mardi 25 juillet Voyage, AstucesDestinations 0 Commentaires
L’Italie m’a surprise, conquise, touchée. J’ai compris pourquoi tout le monde veut la voir. Destination plus dispendieuse que d’autres, oui, mais qui vaut tellement la peine d’être découverte !
© Copyright 2024 Mélanie Gagné, tous droits réservés. Site réalisé par Alexandre Bouillé.
Commentaires :
Laisser un commentaire :
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.