Billet d’avion :737$
Péages : entre 1$ et 2$ chacun
Repas au restaurant : entre 10$ et 20$
Airbnb: 65$ à 115$ par nuit (notez que dans notre cas, nous devions trouver des endroits qui logent 4 personnes)
Volcan Irazu : 17$
Finca de café : 25$
Dates du voyage : 19 janvier au 3 février 2024
Le Costa Rica, un véritable joyau d’Amérique centrale, est réputé pour sa biodiversité exceptionnelle, sa culture riche et son engagement envers la conservation de l’environnement. Pour réaliser un voyage captivant et qui répondra à vos attentes dans ce pays fascinant, une préparation minutieuse est essentielle. Nous avons commencé nos démarches début 2023, soit une année avant le voyage. Nous nous sommes rencontrés virtuellement quelques fois afin d’établir la ligne directrice et le type de voyage que nous voulions faire. Nous nous sommes très vite mis d’accord que ce serait un voyage d’exploration, sac au dos avec un budget relativement économique.
Avant de partir, il est crucial de se plonger dans la culture, l’histoire et la géographie du Costa Rica. Comprendre les racines du pays et sa diversité. En choisissant les thèmes, tel que l’écotourisme, la culture locale ou les efforts de conservation, vous pouvez orienter votre exploration et choisir la bonne période à laquelle il est recommandé de partir. Il faut savoir que de décembre à mars vous profiterez d’un temps sec et ensoleillé. Comme c’est un pays tout en longueur, noter qu’il fait chaud et humide au sud et plus frais et sec au nord. Le nord est aussi la région où il y a la majorité des volcans, figures typiques de ce pays. N’oubliez pas non plus que le Costa Rica est longé par deux océans de chaque côté, très différent l’un de l’autre. Du côté Est, la mer des Caraïbes et à l’Ouest, l’océan Pacifique. Cela aussi pourra influencer votre voyage.
Un itinéraire bien pensé est la clé d’une expérience réussie. Il est conseillé d’étudier quelles destinations emblématiques vous voulez inclure et planifier votre itinéraire en fonction. Pour ce faire, nous avons aussi bien utilisé un guide traditionnel tel que le « Lonely Planet » par exemple que les informations glanées sur l’Internet.
On y trouve des informations importantes sur plein de détails pratiques tels que le climat et la monnaie locale par exemple. Nous nous sommes d’ailleurs demandé ce que nous devions apporter comme monnaie. En consultant les expériences sur différents forums, nous avons choisi d’emporter des USD et ce fut une bonne idée.
Sachant que nous étions 4, nous avons opter pour l’application « Splitwise » qui permet à chacun d’entrer ses dépenses et de se les faire rembourser en temps réel au besoin s’il s’agit de dépenses communes.
Puisque nous parlons de cellulaire et d’applications, nous avons aussi décidé de télécharger l’application « Airalo ». C’est une application de carte SIM virtuelle qui nous a permis de communiquer facilement sur place une fois le forfait activé sans avoir à nous préoccuper systématiquement du Wi-Fi.
Un des aspects importants également était la planification du bagage. Partir sac au dos exige de faire des concessions sur le superflu et d’optimiser l’espace. Partant dans un pays chaud, ce fut moins difficile évidemment mais il ne fallait pas négliger les situations possibles d’orage, d’humidité, de chaleur extrêmes et donc prévoir de quoi faire du lavage. Le kit parfait est : une corde, quelques épingles à linge, un savon concentré, et un bouchon universel. Évidemment, privilégiez du linge qui sèche rapidement : c’est une évidence. Au Costa Rica, il ne faut pas non plus oublier ses bottes de marche et ses gougounes.
L’intéressant quand on part à plusieurs, c’est qu’on peut répartir dans les différents sacs les divers objets dont tout le monde va pouvoir se servir.
La logistique joue un rôle crucial dans la réussite de votre voyage. Recherchez des options d’hébergement qui correspondent à votre thème et à votre budget, qu’il s’agisse d’écolodges ou de logements chez l’habitant. La manière dont vous vous déplacerez, que ce soit par location de voiture ou transports en commun, doit également être prise en compte pour optimiser votre temps.
C’est ainsi que nous avons décidé de partir du 19 janvier au 3 février, de louer une auto 4X4 car nous voulions sortir des sentiers battus, entre autres, visiter la péninsule d’Osa au sud. Nous avons aussi choisi nos hébergements sur les plateformes de Booking.com et de Airbnb. Comme nous avions deux semaines pleines, et que c’était la haute saison, nous avons réservé tous nos hébergements avant de partir en essayant de varier petits budgets et écolodges.
Nous avons choisi de voler avec Air Transat mais sachez qu’Air Canada aussi vole de Montréal sur San José, la capitale. Les vols d’Air Transat arrivent tard à San José et repartent très tôt le matin. De ce fait, nous avons réservé la première demi-nuit et la dernière nuit dans un Airbnb proche de l’aéroport, dans la commune avoisinante d’Alajuela – 10 minutes en taxi. Les taxis peuvent se réserver. On les reconnaît à leur couleur orange.
Comme nous étions 4, un couple et deux amis, nous devions le plus possible trouver des hébergements avec soit 3 chambres ou 1 chambre avec lit double et une avec 2 lits simples. Notre choix s’est arrêté sur La Casa Cafetal Aéroport sur la plateforme d’Airbnb. C’était parfait et peu cher pour notre besoin : dormir.
C’était aussi pratique car à 10 minutes à pied du bureau de location d’auto. Pour ça Google Map est vraiment utile.
Nous avions préparé un itinéraire qui allierait plage, randonnées, culture et gastronomie.
Pour enrichir votre séjour, prévoyez de goûter à la cuisine locale, avec des plats typiques comme le gallo pinto ou le ceviche. Renseignez-vous également sur les festivals ou événements culturels qui pourraient offrir des perspectives intéressantes et authentiques sur la vie costaricienne. Dans une autre mesure, sachez que le Costa Rica est un producteur de café et de cacao. Donc il était certain que nous voulions inclure une expérience touchant à ces cultures.
Nous avons donc récupéré notre auto 4×4 manuelle le matin du 20 janvier et nous sommes dirigé en direction d’Uvita. Les routes sont en général très belles. C’est seulement si vous décidez de sortir des grands axes que cela peut être davantage un défi, d’où le 4×4. Le trajet devait durer 3h30 en théorie mais finalement, avec une pause pour le lunch dans un resto repéré sur le bord de la route et un ralentissement notoire à cause de travaux, nous avons mis quasiment le double. Donc une arrivée peu avant la noirceur qui tombe dans ces pays comme un rideau qu’on ferme. À Uvita donc, nous avions réservé un Airbnb dans la jungle en retrait de la route principale. Le chemin pour s’y rendre fut déjà tout un exercice de style et une épreuve pour notre chauffeuse et pour les passagers se faisant brassés de tous bords, tous côtés, le chemin étant très cahoteux. L’arrivée à la propriété le fut tout autant vu l’étroitesse de l’entrée, la légère pente du chemin et le ravin présent à la gauche de l’auto. Trois copilotes, devant, derrière et sur les côtés pour guider notre chauffeuse ne furent pas de trop.
Le logement s’appelait Playa Hermosa et consistait en deux chambres, une cuisine, une salle de bain et une salle commune intérieurs. En plus, il y avait une autre chambre en annexe et une salle-à-manger et une douche extérieure. Nous avions fait des courses en conséquence avant car pas question de ressortir de là parce qu’on aurait oublié d’acheter quoi que ce soit. Nous y sommes restés 2 jours afin d’avoir une journée complète à pouvoir profiter de la plage d’Uvita et qu’un de nos amis puisse prendre ses premiers cours de surf à vie, à l’âge de 72 ans. C’était épique et toute une expérience pour lui.
Ensuite nous avons pris la direction de Sierpe et du Sabalo Lodge. La particularité pour s’y rendre c’est qu’il faut prendre un bac assez basique dans lequel il faut embarquer de reculons afin de traverser la rivière Sierpe et rejoindre le chemin qui nous a éventuellement mené au Sabalo Lodge.
Le GPS a eu un peu de misère et notre Suzuki 4×4 aussi. Mais nous avons fini par nous rendre. Là encore nous étions au milieu de la jungle dans une maisonnette indépendante où nous pouvions faire à manger. La planification a été vitale une fois encore car nous avons dû faire des courses en conséquence pour les 3 jours prévus de notre séjour car dans ce cas-ci, nous étions vraiment perdus au milieu de nulle part. Il est facile de faire des courses car les supermarchés sont bien présents comme chez nous. On y trouve aussi parfois des pompes à essence, ce qui est bien pratique.
L’emplacement était de toute beauté avec une rivière au fond de la propriété où nous pouvions nous rafraîchir à volonté. Le petit-déjeuner inclus et l’accueil par deux chiens super attachants nous ont marqué.
Lors de notre séjour nous avons fait deux excursions proposées pas le lodge moyennant finance, très abordable cela dit. La première fut une randonnée facile à travers la jungle jusqu’à un chute/cascade. C’est le genre d’activité parfaite pour découvrir la faune, la flore grâce surtout à l’œil acéré de notre guide. La baignade à la chute fut tout une expérience aussi sachant qu’il nous a d’abord fallu escalader la paroi rocheuse afin d’atteindre la « piscine » supérieure. Par 35 degrés + humidité, la fraîcheur de l’eau fut la bienvenue. Nous avons aussi profité pour pique-niquer sur place.
La deuxième excursion fut une sortie en bateau sur la rivière Sierpe afin, là aussi, de découvrir d’un autre point de vue, la flore et la faune. Nous avons remonté la rivière jusqu’à la ville de Sierpe où nous avions pris le bac quelques jours plus tôt. Nous avons également serpenté dans les petits bras de rivières adjacents à la découverte des mangroves et des arbres qui marchent (Socratea exorrhiza). On le nomme ainsi car il est capable de faire pousser des racines d’un côté et d’en abandonner de l’autre, ce qui lui permet de se déplacer.
Nous devions quitter le 25 janvier en direction de Drake Bay, un des points d’entrée de la péninsule d’Osa mais un souci avec l’auto nous a retenus une journée de plus au lodge lequel, heureusement, avait de la disponibilité pour une nuit supplémentaire. Nous en avons profité pour relaxer sur la propriété au bord et dans le petit ruisseau et avons eu la chance de voir un coati venir se régaler des bananes du bananier juste en face de nos chaises.
Le 26 janvier nous avons finalement pu partir et là aussi ce fut tout une expérience routière car le chemin qui nous a été indiqué par les personnes du lodge n’était, une fois encore, pas visible sur le GPS et comportait aussi quelques défis de dénivelés et de rocailles. Ainsi, nous avons traversé des rivières, des ponts en bois douteux et croisés vaches, ânes et iguanes qui se prélassaient au milieu de la route mais nous avons finalement réussi à nous rendre à bon port.
Nous avons découvert notre Airbnb avec bonheur en contre-bas de la petite route principale en bas d’un chemin rocailleux en pente. Vous l’aurez compris maintenant, les chemins rocailleux sont pas mal la norme lorsqu’on circule en-dehors des grands axes.
Alex nous a accueilli et montré les lieux et nous a mentionné qu’il voulait céder la gestion à sa maman qui habite juste en-dessous et transformer son Airbnb en B&B étant donné qu’il y a quatre chambres. C’était en voie de transformation. Endroit très calme entouré par d’autres habitations mais où on entend majoritairement les chiens et les coqs dans la nuit et en matinée. Notre chambre donnait sur une immense terrasse aménagée de hamacs dont nous avons bien profité. Il faisait vraiment chaud mais seulement une chambre sur les deux que nous avions louées avait l’air climatisé et ce n’était pas la nôtre…
Le soir même de notre arrivée nous avons pris un tour de nuit qui nous amenait encore dans la jungle à la découverte de la forêt tropicale récente et primaire mais, cette fois, notre but premier était de suivre les traces d’un tapir. Nous sommes partis en minibus, nous étions environ une dizaine, jusqu’à une propriété privée où nous avons pu déambuler parmi les plantes médicinales et les arbres fruitiers divers. Citronniers, plan de canne à sucre, bananiers, ananas, etc. Puis nous nous sommes chaussés de bottes en caoutchouc mises à notre disposition et nous sommes partis pour une randonnée de deux heures à travers la forêt. Nous avons vu aras, paresseux, oiseaux mouche et une fois la nuit tombée, des araignées scorpion, serpents d’eau, grenouilles venimeuses et autres insectes et bibites. Nous nous sommes baignés au creux de la vallée au pied d’une chute rafraîchissante. Une fois de retour dans le périmètre de la propriété, nous nous sommes installés en silence et dans le noir total. Nous avons attendu la venue du tapir. Nous avons attendu longtemps et notre guide a pensé qu’il ne viendrait pas. Mais alors que nous étions déjà sur le chemin du retour, notre guide a reçu un coup de fil des propriétaires lui signifiant que le tapir venait d’arriver. Nous avons donc rebroussé chemin et en effet, pour notre plus grande joie, avec nos lampes de cellulaire, nous avons pu apercevoir le jeune tapir. Mission accomplie pour notre guide. La soirée s’est terminée par un repas traditionnel avant le retour à notre hébergement.
Nous avons pu faire cette excursion grâce à un ami d’Alex qui nous avait préalablement écrit et fait diverses suggestions de tours et de sorties. C’était parfait.
Nous nous sommes couchés dès que possible car le lendemain était LA journée de notre expédition dans la jungle profonde la péninsule d’Osa, plus précisément dans le parc national du Corcovado. Sachez le parc est connu pour abriter 3% de la biodiversité de ce côté de la planète. Incroyable, non?
Levés à 4 heures du matin, petit-déjeuner sommaire et départ pour notre point de rendez-vous au bord de la plage, le départ en bateau étant prévu pour 6 heures. Nous avions réservé notre excursion bien à l’avance avant de partir du Canada par le biais d’un tour opérateur local du nom de Sukia Travel. La veille de notre escapade, nous nous sommes présentés à la petite échoppe du tour opérateur afin de nous renseigner sur les éventuels derniers détails importants. Et nous avons bien fait car nous avons appris une chose primordiale : interdiction d’apporter une bouteille d’eau en plastique. Il nous fallait absolument apporter un bouteille thermos et ceci afin d’éviter d’être tenté de jeter la bouteille une fois terminée dans la nature et également afin de la remplir au point d’eau disponible à l’entrée du parc.
Nous avons été coachés par notre futur guide qui, une fois sur la plage, nous a répété qu’il tenait absolument à ce que nous débarquions en premier du bateau afin d’être également les premiers à nous enregistrer auprès du garde et finalement d’être les premiers à partir à l’aventure. Tout cela pour profiter au maximum de la tranquillité et d’avoir davantage d’opportunités de voir des animaux mais également d’être le plus longtemps possible à la « fraîche ». Car croyez-moi, plus la journée avançait, plus cela devenait chaud et humide, même sous le couvert des arbres. Nous avons eu la chance de voir pas mal d’animaux avant la pause du midi. Le circuit s’est donc déroulé ainsi : trajet d’une heure en bateau de Drake Bay afin d’arrivée au point d’entrée du parc de la Sirena. Randonnée de 3h dans la forêt secondaire, c’est-à-dire la plus récente, et ensuite direction vers le poste de garde forestier pour un lunch bien mérité. Les plus hardis pourrons passés deux jours dans le parc et dormir à cet endroit également. On y retrouve des ilots de quelques dizaines de lits superposés avec chacun une moustiquaire, impérative car le tout est complément ouvert afin d’être vraiment immergé dans la nature.
Nous, nous ne nous sommes arrêtés que pour manger le repas du midi. Self-service et tables communes. Même à l’ombre, il commençait à faire vraiment chaud. Nous sommes ensuite repartis pour notre excursion de l’après-midi. Nous avons donc retrouvé notre bateau qui nous amenés jusqu’à la station de San Pedrillo, point de départ pour l’excursion dans la forêt primaire. On qualifie de primaire une forêt qui n’a pas été ni exploitée ni défrichée par l’homme ou, si elle l’a été dans le passé, un temps suffisant c’est écoulé pour que la forêt ait pu redevenir primaire. Le parc national du Corcovado est le plus grand bastion de la forêt primaire sur la côte du Pacifique et est célèbre pour être « l’endroit le plus biologiquement intense sur Terre ».
Et intense fut aussi notre randonnée. Notre guide, passionné, nous a fait parcourir le tout quasiment à la course tellement il y avait plein de choses qu’il voulait nous montrer. Termitières, fourmilières géantes…
Une fois de retour de notre journée d’expédition nous avons pris une bonne douche et fait une petite sieste. En soirée nous sommes allés manger dans un resto local du poisson frais pêché en matinée.
La journée suivante fut une journée libre de farniente ou de promenade/baignade à la mer.
Le 29 au matin nous nous sommes remis en route et cette fois en direction de Rivas, vers le nord, déjà légèrement sur le chemin du retour. La route était déjà plus sinueuse puisque nous nous approchions de la région plus montagneuse c’est-à-dire de la cordillère de Talamanca qui culmine à 3820 m au Cerro Chirripo. En route, nous nous sommes arrêtés dans un bistro repéré dans le guide dont la spécialité est une variété de plats à base de maïs, du nom de Antojos de Mas. Bouffe réconfortante et vue splendide de la terrasse. Après une halte au supermarché du coin, nous avons rejoint notre Airbnb : Alquiler Casa de campo. Très bon hébergement avec une belle véranda mais un peu bruyant car un peu trop proche de la route. Le propriétaire est venu nous accueillir et a aussi dû revenir 2 fois pour d’abord nous expliquer le fonctionnement de la douche (il n’y avait pas d’eau chaude) et ensuite déboucher la toilette…Comme l’indique bien le nom, nous étions en campagne. Donc un confort assez de base. Mais au moins, nous avions un toit sur la tête et dans la cuisine, tout fonctionnait à merveille.
Le matin du 30, nous sommes partis à la découverte de la Reserva « Cloudbridge ». Située dans les montagnes de Talamanca, elle s’étend de 1550 à 2600 m d’altitude. La réserve naturelle est privée et assez isolée. Le village le plus proche est San Gerardo de Rivas. Et le chemin pour y arriver, vous l’aurez deviné, est des plus cahoteux. De plus il n’y a que très peu de places de stationnement proche de l’entrée. Nous nous sommes donc stationnés dans un espace désigné un peu avant l’entrée. Une bonne quinzaine de minutes à pied nous ont été nécessaires avant d’atteindre la guérite de l’entrée. Petit entrainement avant de commencer la vraie randonnée.
À l’accueil nous avons été mis au courant des différents sentiers existants et avons pu visiter un mini musée sur la faune et la flore locale. Ce qu’il faut savoir, c’est que toute la superficie de la réserve (200 hectares) a déjà été complètement boisée mais que l’activité a eu raison de cette belle forêt car les fermiers voulaient l’utiliser pour leurs bêtes. Elle a donc été transformée peu à peu en pâturages et en terres cultivées jusqu’à ce que le propriétaire actuel en décide autrement. Depuis sa création, Cloudbridge se consacre à la conservation et au reboisement de la forêt nuageuse. Au fil de leur croissance, l’éducation et la recherche ont joué un rôle important dans leurs activités : enseigner l’importance de cet habitat unique pour la faune sauvage, se renseigner sur le tourisme durable et le changement climatique et approfondir leurs connaissances sur ce sujet.
Nous avons donc pu randonner dans cette luxuriante forêt qui abrite plus de 400 espèces de vertébrés dont certains en danger d’extinction. Nous nous sommes rendus au bord d’une rivière, au pied de la chute et en avons profité pour pique-niquer et nous baigner. Enfin, certains se sont baignés car l’eau, venant de très haut dans la montagne, était vraiment froide.
En fin d’après-midi, nous sommes retournés en direction de l’accueil et avons visité le jardin commémoratif Ian Giddy (c’est lui qui avait démarré le projet). C’est un espace aménagé d’une magnifique variété de fleurs colorées, de plantes indigènes et de cultivars. C’est un endroit agréable pour faire une pause après une randonnée et admirer les nombreux colibris et papillons, avec en toile de fond la forêt de nuages et le murmure du Rio Chirripó.
Sachez qu’on peut aussi séjourner dans le parc. Le chalet Gavilan est des plus rustique et isolé, idéal pour la solitude, le calme et l’intimité. Il peut accueillir jusqu’à 4 personnes, avec un lit Queen-size et deux lits jumeaux. Il est équipé de l’eau courante, d’une cuisinière à gaz, de toilettes à chasse d’eau et d’une douche froide. Il n’a ni internet ni électricité, et le réseau téléphonique est limité. Il faut compter jusqu’à une heure de marche depuis le parking de la réserve jusqu’à Gavilan. Envie d’un vrai break?
Par la suite nous sommes retournés à l’auto et dans le village de San Gerardo avons décidé de casser la croûte dans un restaurant local. Le Batsù Gastropub. Nous nous sommes installés sur la terrasse, vue plongeante sur le Rio Chirripô. En face de nous, une grande murale avec une devise bien locale : « Souriez à la vie, pas seulement pour la photo ». Et c’est ce qu’on fait en savourant un super souper et surtout un délicieux jus de fruit de la passion frais.
Le lendemain nous sommes encore une fois partis de bonne heure car nous avions rendez-vous avec Luis de la ferme de café, la finca Buena Vista de Rivas. Cet endroit nous avait été recommandé par le propriétaire du Airbnb qui avait aussi fait le nécessaire pour nous annoncer auprès de Luis. Nous avons donc pris nos bagages avec nous et fermé la maison car après la visite, nous allions nous diriger encore plus au Nord en direction de Cartago. La visite fut un succès. On a eu la chance de découvrir une vraie ferme à taille humaine, la finca Buena Vista De Rivas. Luis Torres nous a expliqué toutes les étapes de la fabrication du café, de la plante jusqu’à la tasse. Nous avons ainsi appris qu’un grain de qualité ne devrait jamais être torréfié mais plutôt séché au soleil et au vent. Les grains sont éparpillés sur de grands tamis directement après la cueillette ou parfois après avoir été lavés et ce au soleil ou à l’ombre. C’est ce qui fait en fait la différence de saveur. Nous avons d’ailleurs eu droit à une démonstration de café infusé et ensuite à une dégustation. Une véritable découverte fascinante.
Pour visiter la finca et prendre rendez-vous avec Luis directement par WhatsApp : +506 8406 4365
Luis nous a ensuite indiqué le chemin le plus « carrossable » pour rejoindre la route principale qui devait nous mener précisément à El Yas à notre dernier Airbnb, dans la périphérie de Cartago. Nous sommes arrivés en fin d’après-midi après avoir fait encore quelques courses au passage. Nous avions eu une superbe route sous le soleil mais en arrivant, malheureusement, le temps s’est gâté et c’est tout juste que, deux d’entre nous, ont pu profiter de la mini-piscine sur place. Il a commencé à pleuvoir assez intensément et nous avons fini la soirée tranquille à l’intérieur. Cet Airbnb était plus moderne et malheureusement juste en contre-bas d’un grand axe routier en pente. Nous avons donc eu droit à de forts bruits de moteurs de camions et autres. Si vous voulez être tranquille, c’est une caractéristique de l’emplacement que vous vous devez de vérifier… Nous, on s’est fait prendre. Mais heureusement nous n’avions que 2 nuits à passer sur place.
Le lendemain nous avions prévu de faire une randonnée au volcan Irazu. Malgré l’épais brouillard, nous avons décidé de quand même nous y rendre. Notez qu’il est important d’être là à l’ouverture et également de vous procurer les billets avant de vous présenter à la guérite et ce via le site Internet. Sinon, une foule de monde ou pas d’accès.
Sur la route, plus nous montions, El Yas Paraiso est à 1270 m d’altitude et le volcan à 3430 mètres, plus le brouillard se dissipait. C’était féérique. Mais avec l’altitude et la pluie de la veille, c’était plutôt frais. Heureusement nous avions avec nous coupe-vent et tuques. Une fois sur place on a pu se promener sur le plateau de l’ancienne caldera et monter jusqu’au point le plus haut d’où nous avions une vue à 360 degrés. Incroyablement dépaysant et à couper le souffle : évidemment d’autant plus étant donné l’altitude.
Nous avons pris une collation sur la terrasse de la boutique après s’être acheté quelques souvenirs. Il faisait beau et la bonne humeur était de la partie même si nous sentions que la fin du voyage approchait. Nous sommes redescendus en début d’après-midi et avons dîner sur le chemin du retour avec la vue sur la vallée juste sous nos pieds. Puis retour au bercail, sous la pluie qui ne nous a pas lâché de la soirée, ni de la nuit.
Nous avons profité de cette avant-dernière nuit pour faire nos comptes, organiser nos bagages et régler les derniers détails avant le retour à Alajuela proche de l’aéroport.
Le 2 février, nous avons fait la route jusqu’à Alajuela, avons rendu l’auto et, une fois nos bagages déposés à notre Airbnb, sommes allé nous promener dans Alajuela. Nous avons dîner dans un chouette petit resto branché après avoir visité le musée d’histoire du Costa Rica. Il faisait chaud et c’était bruyant et la nature sauvage du Sud nous manquait mais on a bien profité tout de même jusqu’au dernier moment puisque le soir nous avons déniché un petit resto tout près de notre hébergement, situé dans une cour intérieure et tenu pas un rasta super sympa. On a mangé pour une dernière fois le plat traditionnel costaricien; un casado.
Tout au long de votre voyage, tenez un journal de bord pour capturer vos expériences, impressions et réflexions. N’oubliez pas de documenter visuellement votre aventure avec des photographies et des vidéos. Ce fera de beaux souvenirs à partager une fois de retour au pays. Peut-être voudrez-vous vous créer un album virtuel? Toutes vos notes et vos observations vous permettront de commenter clairement votre voyage.
En suivant ces étapes, vous serez bien préparé pour réaliser votre album souvenir captivant sur votre voyage au Costa Rica. Ce pays, avec ses paysages à couper le souffle et sa culture vibrante, vous promet une expérience inoubliable.
Bonne chance dans votre aventure!
Cet article a été écrit par Valérie Ammann.
Mil gracias otra vez y mucha suerte con su maravillosa empresa!
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Saludos, que gusto ver estos reportajes tan bonitos, llenos de vivencias en nuestro país ❤️
Y también saber que nuestro trabajo en el microbeneficio de café haya llegado tan lejos, simplemente maravillado, mil gracias 👍☕